Championnat de France de Lignières
13 Oct 2018
Compte rendu
Bien que péniblement, nous avions commencé correctement ce championnat.
Le jeudi, lors de la route aller, un pneu de la remorque a crevé, et je ne suis pas parvenu à desserrer tous les écrous avec la clé à cliquet de la malle jaune; j'ai été aidé et je suis arrivé à Lignières le dernier, pour y occuper le dernier emplacement libre, à côté du générateur, juste avant l'allocution d'accueil à 18h.
Suite
Le secrétariat étant placé juste derrière les intervenants, j'ai dû attendre la fin de la cérémonie pour pouvoir connaître mes boxes et y mettre les poneys; j'ai ensuite déchargé la remorque et planté ma tente (il a fait nuit à 19h), et j'avais presque fini d'installer la remorque quand l'orage est arrivé à 20h (Daniel SERVAES a été félicité pour sa gestion des arrosages nocturnes). Amélie est arrivée à 22h.
Le vendredi, nous avons été rejoints par Paul ROUBACH. Ce dernier était recruté comme bénévole, et a obtenu l'autorisation de s'absenter une heure pour être groom: je lui ai pris une licence 2019 le 2 Octobre, avec licence de compétition dans la foulée. Il avait été ébranlé pas le décès récent de son ami Jean-Marc COUDRY, qui lui avait précisément demandé le mois précédent de se rendre à Lignières. Il n'a jamais attelé à 4 quand il menait avec La Bricole; parmi mes poneys, il ne connaissait que Gavroche, qui ne faisait pas le dressage; mais il a rempli correctement son rôle. Il habite à Château Gontier (Mayenne), porte une petite barbe et a maintenant une nouvelle compagne (veuve aussi), qui n'était pas à Lignières; il aurait aimé revoir Patrick (paul.roubach@gmail.com).
Notre dressage a été correct: 5ème/8, à 7 points du premier; Tornado tournait encore sa tête à l'intérieur, bien que nous ayons rallongé sa croisière pendant la détente, en plus des rallongements déjà opérés en Août. Nous passions à 16h 15, et Amélie est partie immédiatement après pour aller chercher sa soeur Delphine à la Gare du Nord, à Paris: elles sont arrivées à Lignières à 1h du matin.
Le samedi matin, j'ai reçu la visite de la famille BERDIN, partie à 3h du matin pour être à Lignières à 8h: c'est Céline (qui avait été ma groom à Gruchet en Août) qui m'a accompagné pendant la détente de Pinocchio, alors que mes groomettes en titre n'étaient pas encore opérationnelles.
Au marathon (départ à 17h), il y avait une vraie phase A de 5km (c'était la première que j'aurai faite cette année). Pinocchio était à peu près détendu pendant le franchissement des 3 premiers obstacles. Puis, lors d'un léger ralentissement, j'ai constaté que je n'avais plus de frein et mon attelage a détalé. il est parti à toute vitesse, et personne ne pouvait rien faire à ce moment; j'ai seulement pu influer légèrement sur la direction pour le maintenir sur la piste. Au bout de 500m, arrivé en haut du terrain (derrière la cabane), j'étais parvenu à le ralentir légèrement, et m'inquiétais fortement quant au franchissement de la descente qui approchait, avec un virage en bas, quand quelques gros bras ont sauté à la tête des poneys et sont parvenus à les arrêter. Ils ont été conduits en main jusque devant la cabane, où les volées ont été dételés.
Il était impossible de continuer: bien qu'il n'y ait absolument rien de cassé, je n'avais plus de contrôle de la vitesse de mes volées et, sans frein, j'étais sûr de repartir aussi sec.
Ce sont des 'gros bras' qui ont ramené les volées en main au camion, tandis que j'ai gardé les timoniers attelés avec la balance devant. Au bout de 50m, j'ai constaté que ce n'étaient pas mes groomettes qui tenaient les volées: on m'a expliqué que d'autres les avaient prises en charge pour les calmer. Elles m'ont finalement rejoint pour finir de dégarnir, mais étaient fortement choquées, surtout Delphine, et ont refusé de faire la maniabilité.
Nous sommes repartis le dimanche matin, sans attendre la maniabilité des 4 poneys: mes groomettes vers Cambrai, et moi sans roue de secours, car j'avais oublié à Nanteuil la deuxième roue de secours; j'ai dû parcourir 80 km avant de trouver un gonfleur en état (en ouvrant une chaine de protection de travaux)(il manquait presque 1 kg à la roue de secours) puis, pour éviter que les pneus ne chauffent, je me suis limité à 85 km/h sur l'autoroute (limite de passage de la 5ème vitesse).
J'étais tellement persuadé que mes freins avaient lâché suite à la défaillance des cales en cuir que je n'ai pas pensé à y regarder de plus près; c'est seulement après avoir rechargé la voiture, au moment de fixer les roues, que j'ai constaté que ces cales étaient encore en place et qu'il y avait encore du liquide de frein: il faut attendre que j'aie déchargé cette voiture pour voir ce qui s'est vraiment passé.
A suivre ...
Emmanuel VANTROYS
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"Championnat de France de Lignières" by @LaBricole60440
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